Xiphodolamia ensis de l'yprésien d'Egem
L'yprésien est un étage qui n'affleure que dans quelques gisement dans le monde .
Le site d'Egem est un de ceux là , mais il y a aussi la formation des argiles de Londres , le Kazakhstan , le Maroc .
Les xiphodolamia sont des espèces très recherchées dans tous ces gisements , et sont facilement reconnaissables à leur forme caractéristique.
La classification de ce genre a une famille précise n'est pas une mince affaire .
D'abord décrit par Leriche (1905) et Casier (1958) comme faisant partie des Hexanchiformes , il fut ensuite placée par Glikman parmi les Isuroidés (Isuroidea) .
Cappetta , Kent , Case & Borodin le rangeront plus tard comme faisant partie des Lamnidés .
De quoi embrouiller plus d'un amateur ...
A Egem l'espèce présente , xiphodolamia ensis, est globalement rare (voir très rare) , mais dans certaines couches , comme la couche numérotée 5 (couche sableuse située au sommet de l'argile ) , elles y étaient bien plus courantes .
Morphologiquement parlant , chez xiphodolomia ensis il y a deux groupes distincts : les antérieures et les latérales
Les antérieures ont une forme très particulière . Elles sont très aplaties ,tordues , et la racine est robuste et présente une forme en "u" (termes employés pour la compréhension de tous )
Dent antérieure . Taille : 1,6 cm
Les dents latérales elles possèdent une forme plus classique : couronne triangulaire , racine rectangulaire .
Rien de compliqué, donc .
Dent latérale ; Taille : 1 cm
Les dents latéro-antérieures elles ont la couronne moins tordue que celle des antérieures , plus robuste .
La racine elle aussi est moins tordue , mais présente toujours cette forme en "u" caractéristique , comme chez les dents antérieures .
Dent latéro-antérieure . Taille : 1,5 cm
Même spécimen , vue labiale .
Le plus dur chez les xiphodolamia est en fait de déterminer de quelle mâchoire provient la dent ...